C'est un petit village au pied des Cévennes, entouré de bois de pins et de garrigues à quelques kilomètres d'Alès dans le Gard. De vieilles maisons de pierres calcaires blanc jaune entourent une église forteresse bâtie par les templiers sur le chemin royal reliant Alès et Anduze.
http://www.ville-de-bagard.fr/
Son histoire est très ancienne:
Epoque Romaine: Une voie romaine est attestée: la route de la "Draille" aux limites Est de la Commune (pénétrante Montpellier-Alès), ainsi que la voie Alès-Anduze qui traversent le gardon à Boisset (route de Boisset actuelle).Sous la domination romaine (qui a duré mille ans), le territoire de BAGARD comptait beaucoup de tuileries et de fabriques de poteries.
Epoque médiévale: Les Armoiries " d'azur, avec une bande d'argent, sont accompagnées en chef d'un lion rampant contre la bande". En 1394, au dénombrement de la sénéchaussée, BAGARD est désigné sous le nom de "Locus de Gabarnis".
L'église date du XIIème siècle et porte le titre de Saint Saturnin.
Dès 1560, BAGARD est devenu totalement calviniste. Un siècle plus tard, Monseigneur Denys COHON n'y trouva qu'un seul habitant catholique (encore l'était-il, par abjuration, depuis peu). L'église fut, en partie ruinée... Elle fut réparée en 1686.
Le 3 Octobre 1702, les camisards ruinent et incendient, à nouveau l'église.
Dans l'actuelle maison RASPAL, fut tué JOURDAN le commandant d'une partie des troupes royales.Etienne Jourdan avait tué le prédicant VIVENS le 19 février 1692 , dans la grotte de la Vigne, près de Carnoulès, où celui ci s'était réfugié. Le 23 février à Alès, jugé « traître et assassin » par BASVILLE, le corps de Vivens avait été brûlé et ses cendres jetées au vent.
Au XIXe et au XXe siècles, Bagard s'est agrandi autour de la route d'Anduze.
Dans l'actuelle maison RASPAL, fut tué JOURDAN le commandant d'une partie des troupes royales.Etienne Jourdan avait tué le prédicant VIVENS le 19 février 1692 , dans la grotte de la Vigne, près de Carnoulès, où celui ci s'était réfugié. Le 23 février à Alès, jugé « traître et assassin » par BASVILLE, le corps de Vivens avait été brûlé et ses cendres jetées au vent.
Au XIXe et au XXe siècles, Bagard s'est agrandi autour de la route d'Anduze.
