mardi 31 décembre 2013

Bonne et Heureuse Année 2014!!!

Que l'année nouvelle vous apporte des joies nouvelles, des rencontres et des échanges, des découvertes et des voyages, des lectures et des joies créatrices, bref de quoi vous sentir vivre!



vendredi 27 décembre 2013

Alès dans les Cévennes...
Alès est situé dans le Gard en région Languedoc-Roussillon. La ville est considérée comme la « capitale » des Cévennes.
Forte de 41 205 habitants (2010), Alès est la seconde commune du Gard et son aire urbaine compte plus de 100 000 habitants.
Pour l'amateur de mots fléchés, c'est la ville de l'Edit de Grâce, qui mit un terme aux combats entre protestants et dragons du Roi qui ensanglantèrent la région au XVIIème siècle.

Plan d'Alès lors des guerres de religion.
Le 28 juin 1629 Richelieu accorda  la paix aux protestants par un édit signé au camp de Lédignan. Cet édit leur retirait les places fortes mais leur confirmait les garanties religieuses de l'édit de Nantes . 


La cathédrale St Jean Baptiste, véritable forteresse au
cœur de la ville




Louis XIII aurait logé à l'auberge du Coq Hardi, dans la Grand'Rue. Cette rue, aujourd'hui disparue comme tout le quartier, se situait au bas de l'actuelle rue Jules-Cazot. On peut voir le blason au restaurant du Coq Hardi, rue Mandajors.

Le vieux quartier aux arcades a disparu dans les années 60,
remplacé par des HLM.











Richelieu a fait immédiatement raser les murailles de la la ville pour empêcher toute nouvelle rébellion.

Le fort Vauban
Plus tard, Louis XIV a renforcé la surveillance de la ville  en édifiant le fort Vauban, sinistre quadrilatère, caserne et prison, sur une colline dominant la vieille ville...










Dans mon souvenir, c'est la ville du charbon, ville noire où les poussières de charbon s'insinuaient partout...

Car à partir du milieu du XIXème et jusqu'au milieu du XXème siècle  l'histoire de la ville est intimement liée à l'extraction du charbon




Elle va devenir un important centre industriel de la région surtout à partir de 1840, date à laquelle Alès est relié par la ligne de chemin de fer Beaucaire-La Grand Combe (une des premières en France) grâce à Paulin Talabot. La ville d'Alès est alors le pôle principal du bassin houiller des Cévennes.


Le puits de Ladrecht;Sur le site de Ladrecht, 
le chevalement en béton du puits Destival 
(ici dans les années 1960) a été démoli en 2002, 
celui du puits Fontanes a été préservé.
Du 5 mai 1980 au 10 juin 1981, la grève des mineurs de Ladrecht, fut la plus longue d' Europe avec occupation du fond (13 mois) mais elle n'a pas empêché la fermeture des derniers puits déclarés non rentables. Le dernier, qui alimentait une centrale thermique, a cessé toute activité en 1985.







Un Musée de la Mine permet de visiter un puits et des galeries, de voir les machines et de comprendre les conditions de travail des mineurs.








Pour beaucoup c'est encore la ville de l'École des Mines...Le 22 septembre 1843,une ordonnance royale institua à Alès une école pratique destinée à former des maîtres-ouvriers-mineurs. En novembre 1845 la première promotion fut installée dans les locaux du collège d'Alès. Cet établissement est aujourd'hui une école d'ingénieurs réputée: l'École des Mines.

Alès Alais, l'aile que l'on retrouve sur le blason de la ville...


mardi 17 décembre 2013

Peter Handke: Par les Villages...
Un long poème à plusieurs voix plus qu'une pièce de théâtre, mais que c'est beau et sensible. Écrite en 1981,  elle nous touche encore très profondément aujourd'hui cette histoire de haines et d'oppositions familiales qui éclate entre deux frères et une sœur à l'occasion de la succession de leurs parents morts...


Certaines personnes n'ont pas supporté ce théâtre là et sont parties, pourtant la mise en scène de Stanislas Nordey et le jeu simple des acteurs, la traduction limpide du texte de Handke, tout permettait d'entrer dans cet univers, certes pas gai mais très humain.


Comme l'annonce le programme de la Filature de Mulhouse:
"Créée en juillet 2013 dans la Cour d’honneur du Palais des Papes au Festival d’Avignon, cette représentation signée Stanislas Nordey conjugue la sensibilité de l'actrice Emmanuelle Béart à la rigueur de comédiens coutumiers de l’univers du metteur en scène, Laurent Sauvage ou encore Véronique Nordey, propre mère de l’artiste. Une équipe de choc au service d’un texte qui agit comme une lame de fond."
www.festival-avignon.com

jeudi 12 décembre 2013

Marché de Noël à Mulhouse!
 Fête des lumières sur la place de la Réunion!!!

                          

dimanche 8 décembre 2013

AZIMUT

Aurélien Bory 
avec le Groupe acrobatique de Tanger

Spectacle envoûtant, méditation acrobatique, splendide va et vient de la terre au ciel et retour..
.
Il paraît qu'il y a du soufisme  dans cela et nous qui ne connaissons rien de cette philosophie là sommes emportés loin de nos sièges par les mouvements et tableaux de l'ensemble acrobatique de Tanger. Et nous sommes restés dans cet état de grâce encore longtemps après la fin du spectacle.
Un grand merci à la troupe et à Aurélien Bory!

mardi 3 décembre 2013

JAMES BLOOD ULMER & DAVID MURRAY OCTET samedi 30 novembre 2013 à 19h
The Long Goodbye – A tribute to the music of Lawrence D. “Butch” Morris

En hommage à Lawrence “Butch” Morris disparu le 29 janvier 2013, James Blood Ulmer et David Murray Octet présente The Long Goodbye, a tribute to the music of Lawrence “Butch” Morris. Ce projet événement est construit autour de compositions du répertoire du bluesman, accompagnées de textes originaux écrits par David Murray et chantées pour la première fois par James Blood Ulmer.

mardi 26 novembre 2013

OUROBOROS

Handspring Puppet Company
mardi 26 novembre 2013 et mercredi 27 novembre 2013 à 20h

L’ouroboros est un symbole antique qui représente le cycle de la vie. Souvent figuré sous les aspects d’un serpent qui se mord la queue, il est présent dans ce spectacle via une scène circulaire. 

Façon de dire, à l’instar de la metteuse en scène Janni Younge, que « nous nous recréons constamment et que les histoires de nos vies commencent à l’instant même où celles-ci se terminent ».




 L’histoire racontée est une histoire d’amour. Celle qui verra une danseuse et un poète trouver le courage de s’engager l’un envers l’autre. 

Un spectacle poétique et sensible, les poupées sont belles et leurs "porteurs" très expressifs. l'histoire simple et complexe à la fois se déroule en tableaux nombreux où l'on a tout le temps de voir et sentir ce qui se passe.
Courez les applaudir! A soutenir absolument!!!
lwww.quaternaire.org/fr/han/Handspring-Puppet-Company.html

dimanche 24 novembre 2013

Un jour à Kazan au Tatarstan....



Un beau dimanche à Kazan (en tatar : КазанQazan, littéralement « chaudron » ; en russe : Казань ce fut trop court! Dans la capitale de ce pays des Tatares, fondée vers l'an mil par les Tatars de la Horde d'or venus des steppes d'Asie Centrale nous n'avons vu que le centre et le kremlin.
La ville a aujourd'hui plus d'un million d'habitants et parait prospère, sans doute les retombées du pétrole trouvé dans les plaines proches de la Volga.  





Kazan est aussi un centre universitaire et industriel ainsi qu'un important nœud de communications traversé par le transsibérien. C'est également le centre religieux musulman de Russie. La mosquée toute neuve, bâtie en 2005 avec le soutien de l'Arabie saoudite s'appelle Koul Sharif en souvenir d'un héros tatare tué lors du siège perdu contre Ivan le terrible en 1552. Cette mosquée est située au bord du kremlin, visible du centre ville, presque en face de la cathédrale de l'Annonciation élevée par les Russes aussitôt après la conquête... Les familles tatares qui visitent la mosquée semblaient plus en quête d'identité que de spiritualité, chose compréhensible après tant de siècles d'oppression russe!






L'après midi s'est passé avec les familles tatares dans la zone piétonne , au pied de la forteresse, shopping et restaurant, dans l'animation et la détente. les contrastes sont visibles entre pauvres et nouveaux riches, comme ailleurs en Europe, pas plus apparemment.



Mes regrets: La Volga, juste entraperçue des hauteurs de la forteresse appelle à la promenade et à la croisière, large, peuplée d'îles, vraie souveraine de la région! Et bien sûr, ne pas connaitre la langue pour entrer en contact avec des gens si attirants.


vendredi 22 novembre 2013

Maloya à la Filature! 

Une soirée passionnante avec deux groupes de musique, Gran Kino et des chanteurs sud africains et Christine Salem venue avec ses deux percussionnistes de la Réunion avec son chant profond , puisant dans ses racines africaines...
www.christinesalem.com/
                                                                                                                                           
                     
Le maloya est, avec le séga, l'un des deux genres musicaux majeurs de La Réunion.Il est l'héritier des chants des esclaves. Si des instruments y sont rajoutés, le roulèrest prépondérant pour le maloya. Des instruments traditionnels comme le kayamb, le pikèr, le sati ou le bobre sont aussi courants et restent la base du maloya traditionnel.
Le maloya est classé au Patrimoine culturel immatériel de l'humanité de l'UNESCOdepuis le 1er octobre 20091.
Le terme « Maloya » a plusieurs significations suivant les dialectes de l'Afrique de l'Est. Au Mozambique, Maloya signifie : incantation, sorcellerie ; au Zimbabwe : Grand sorcier ; en Bambara : honte, et à Madagascar "Maloy Aho" veut dire : Parler, dégoiser, dire ce que l'on a à dire", dans de nombreux dialectes africains il signifierait "peine, douleur, mal être". (D'après Wikipédia.)

mardi 19 novembre 2013

Sur l'Iénisséï,Krasnoïarsk...


 Une ville grise sous la pluie et ses beautés surannées où se mêlent les souvenirs des marchands russes venus faire des affaires en Sibérie, des soviétiques entre grands bâtiments de prestige et passage des prisonniers du Goulag...
 Krasnoïarsk a été fondée en juillet 1628 et était à l'origine un ostrog (forteresse de frontière). Des militaires, commandés par le cosaque Andreï Doubenskoï, arrivèrent au confluent de la rivière Katcha et du fleuve Iénisseï et construisirent une fortification afin de se protéger des Tatars alors présents sur les rives du fleuve Iénisseï. La forteresse fut baptisée "Krasny Iar" (Красный Яр, le ravin rouge), du nom du lieu de sa construction. Krasnoïarsk est la troisième ville de Sibérie avec 1 million d'habitants en 2012.





Pendant la période du stalinisme, la ville fut un important centre du Goulag. Le camp de travail le plus important était le Kraslag ouKrasnoïarskyi ITL (1938-1960) comprenant deux unités basées à Kansk et Rechioty.
Durant la Seconde Guerre mondiale, une douzaine d'usines furent transférées d'Ukraine et de Russie occidentale vers Krasnoïarsk et ses environs, stimulant ainsi le développement industriel de la ville. Après la guerre, de nouveaux sites industriels virent le jour, comme l'usine d'aluminium RUSAL de Krasnoïarsk et l'usine métallurgique 'KrasMaj'.(d'après Wikipédia).


Souvenirs du fleuve large et puissant,  Ienisseï (en russe : Енисей),de la fontaine qui le personnifie, de la rue Karl Marx et de la rue de la Paix et ses boutiques, mais surtout du musée régional avec les souvenirs, objets et vêtements brodés des peuples premiers des forêts et des bords des affluents du fleuve.



        

lundi 11 novembre 2013

Mémoire du massacre des Romanov... 






A Ekaterinbourg depuis quelques années on se souvient du massacre des Romanov. Une église de marbre aux bulbes dorés s'élève à l'emplacement de la maison du marchand Ipatiev où les bolcheviques avaient enfermé le tsar Nicolas II et sa famille. Ils les ont exécutés dans la cave la nuit du 16 juillet 1918.
Leurs corps ont été transportés et jetés dans des puits de mine abandonnés de Ganina Yama à 16 km au nord est de la ville.Depuis l'église orthodoxe russe a fait construire là un monastère et sept églises de bois, au milieu de la forêt. C'est un lieu de pèlerinage très fréquenté dont la beauté et la paix frappe le visiteur.
Chaque année, le 16 juillet, des milliers de pèlerins font le trajet à pied en procession de l'église-sur-le-sang au monastère. Pourquoi tant de ferveur et d'intérêt? Notre chauffeur et notre guide furent d'accord pour souligner que c'était le souci de montrer que ce crime n'est ni oublié ni accepté et non un culte du tsarisme.




                                             

dimanche 10 novembre 2013

Hé! Petit retour à Ekaterinbourg... En images!


                                    


Une ville dynamique, la quatrième de Russie par sa population, des industries et pas seulement sidérurgiques ou mécaniques, elle surprend par ses contrastes, les tours de bureaux et d'habitations modernes, près du plan d'eau qui servit autrefois à activer les marteaux des fonderies du XVIIème et XVIIIème siècles. 





On y trouve les statues des deux envoyés du tsar Pierre le Grand, Vassili Tatichtchev (ancêtre de Jacques Tati?) et Wilhem de Geninn qui ont développé la cité autour des fonderies et forges impériales.

Comme les autres villes que j'ai pu visiter c'est un méli mélo d'architectures du classique au néo moderne en passant par les immeubles soviétiques pas très beau mais très intéressant. 





Derrière les dernières maisons de bois du quartier littéraire se dressent les tours et bulbes de la cathédrale-sur-le-sang qui a été érigée au début des années 2000 à l'emplacement de la maison du marchand Ipatiev où les milices bolcheviques ont exécuté le tsar Nicolas II, sa famille et ses serviteurs en 1918. Monument expiatoire et mémoriel très spécial où le vendredi, jour des mariages, les couples affluent et se font photographier devant la croix ornée des statues de la famille impériale. 







A 35 km de la ville dans la forêt, à Ganina Yama, autour des puits de mines abandonnés et comblés où les miliciens, de nuit avaient enterrés les corps, s’élèvent des églises de bois et les bâtiments d'un monastère orthodoxe. 



Des groupes serrés de pèlerins ou/et touristes attentifs. Les femmes doivent enrouler une longue jupe rouge sombre et se couvrir la tête d'un foulard. Le lieu n'est pas triste mais paisible, le bois des bâtiments, les bulbes dorés au milieu des troncs sombres des conifères de la taïga forment un ensemble sans âge et surprenant.

mardi 5 novembre 2013

Quelques jours à Munich...

Et entre douceur, froidure et soleil, en alternance aléatoire, une visite au musée de Lenbachhaus, rénové et agrandi, nous a permis de replonger dans les tableaux du mouvement "Blaue Reiter". 



Rue de Murnau de Kandisky

Ce sont des tableaux sublimes, colorés et audacieux des années de l´avant première guerre mondiale. Marck, Macke, Kandisky, Gabrielle Munter, Jawslinki et d´autres moins connus ont réinventé la peinture.






Le cheval bleu de Franz Marck concentré de force tranquille et de douceur en est la preuve...

lundi 28 octobre 2013

Sur l'île d'Olkhon en septembre...

Une promenade sur l'île d'Olkhon, au milieu du lac Baïkal.       
                                                            

                              

dimanche 27 octobre 2013

L'automne en couleurs dans les Vosges...

Au pied du Vieil Armand, les vignes et les forêts ont enfin les couleurs de l'automne! 





Avec un peu de soleil, le Molkenrain et la pointe du Hartmannswillerkopf paraissent chanter avant l'hiver...



Face au panorama, certains n'ont pas hésité à manger leur repas marcaire sur la terrasse de la ferme auberge du  Molkenrain!

Les bois appellent à la balade et à la rêverie...
A en oublier qu'à 2 km de là il y a la "montagne mangeuse d'hommes" où de 1914 à 1918 tant d'hommes ont souffert et sont morts pour rien! 


jeudi 24 octobre 2013

Ah! Thessalonique!!!

Et  n'oubliez pas de chanter la "Belle Thessalonique"!

                            

lundi 21 octobre 2013

Vladivostok, le "Seigneur de l'Est"!

C'est la première ville russe où j'ai mis les pieds après plus de 8h d'avion et 7h de moins de décalage horaire depuis Moscou (heure GMT+11!) Plus de 6000 km de distance parcourus dans la nuit... La Corée du Nord est proche, le Japon de l'autre côté de la Mer!

Vladivostok (en russe Владивосток, littéralement « seigneur de l'Est ») est  située à l'extrémité sud de la péninsule Mouraviov-Amourski, qui mesure environ 30 km de long et 12 km de large et qui s'avance dans le golfe de Pierre-le-Grand, en mer du Japon. C'est le port le plus important de la côte pacifique et de l'extrême orient russe. Sa population s'élevait à 600 378 habitants en 2013.Vladivostok est l'un des terminus de la ligne de chemin de fer Transsibérien.Vladivostok se trouve à 6 430 km — 9 302 km par le train — à l'est de Moscou, à 750 km de Séoul, 1 050 km de Tokyo, 1 331 km dePékin, 5 600 km de Bangkok et 8 400 km de San Francisco . sa latitude est celle de Marseille et de Sapporo! (D'après Wikipédia.)
                                                                     
  Il pleuvait ce matin du 2 septembre 2013 puis le temps s'est éclairci, le soleil a illuminé les avenues du centre briquées de frais en 2012 pour le sommet asiatique.
 Une ville de contrastes, où les vieilles maisons de bois paraissent abandonnées, les bâtiments des époques tsariste et soviétique abritant des magasins high tech ou de marques chics occidentales paraissent comme neufs, dans un fouillis de styles, accrochés aux pentes raides de la presqu'île étroite entre deux rivières dont l'embouchure profonde et large abrite deux ports. Pour l'occidental, un mélange déroutant comme le sont également tous ces symboles soviétiques, noms de rues, statues ou sculptures, qui marquent le paysage de la ville.


   Le pont de la baie de Zolotoy Rog est un pont suspendu de 1388,09 mètres de long. Ouvert le 11 août 2012, il a coûté 620 millions de dollars. C'est un des nombreux investissements effectués lors de la préparation du sommet de l'APEC de 2012.