Une ville dynamique, la quatrième de Russie par sa population, des industries et pas seulement sidérurgiques ou mécaniques, elle surprend par ses contrastes, les tours de bureaux et d'habitations modernes, près du plan d'eau qui servit autrefois à activer les marteaux des fonderies du XVIIème et XVIIIème siècles.
On y trouve les statues des deux envoyés du tsar Pierre le Grand, Vassili Tatichtchev (ancêtre de Jacques Tati?) et Wilhem de Geninn qui ont développé la cité autour des fonderies et forges impériales.
Comme les autres villes que j'ai pu visiter c'est un méli mélo d'architectures du classique au néo moderne en passant par les immeubles soviétiques pas très beau mais très intéressant.
Derrière les dernières maisons de bois du quartier littéraire se dressent les tours et bulbes de la cathédrale-sur-le-sang qui a été érigée au début des années 2000 à l'emplacement de la maison du marchand Ipatiev où les milices bolcheviques ont exécuté le tsar Nicolas II, sa famille et ses serviteurs en 1918. Monument expiatoire et mémoriel très spécial où le vendredi, jour des mariages, les couples affluent et se font photographier devant la croix ornée des statues de la famille impériale.
A 35 km de la ville dans la forêt, à Ganina Yama, autour des puits de mines abandonnés et comblés où les miliciens, de nuit avaient enterrés les corps, s’élèvent des églises de bois et les bâtiments d'un monastère orthodoxe.
Des groupes serrés de pèlerins ou/et touristes attentifs. Les femmes doivent enrouler une longue jupe rouge sombre et se couvrir la tête d'un foulard. Le lieu n'est pas triste mais paisible, le bois des bâtiments, les bulbes dorés au milieu des troncs sombres des conifères de la taïga forment un ensemble sans âge et surprenant.
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