Une ville grise sous la pluie et ses beautés surannées où se mêlent les souvenirs des marchands russes venus faire des affaires en Sibérie, des soviétiques entre grands bâtiments de prestige et passage des prisonniers du Goulag...
Krasnoïarsk a été fondée en juillet 1628 et était à l'origine un ostrog (forteresse de frontière). Des militaires, commandés par le cosaque Andreï Doubenskoï, arrivèrent au confluent de la rivière Katcha et du fleuve Iénisseï et construisirent une fortification afin de se protéger des Tatars alors présents sur les rives du fleuve Iénisseï. La forteresse fut baptisée "Krasny Iar" (Красный Яр, le ravin rouge), du nom du lieu de sa construction. Krasnoïarsk est la troisième ville de Sibérie avec 1 million d'habitants en 2012.
Pendant la période du stalinisme, la ville fut un important centre du Goulag. Le camp de travail le plus important était le Kraslag ouKrasnoïarskyi ITL (1938-1960) comprenant deux unités basées à Kansk et Rechioty.
Durant la Seconde Guerre mondiale, une douzaine d'usines furent transférées d'Ukraine et de Russie occidentale vers Krasnoïarsk et ses environs, stimulant ainsi le développement industriel de la ville. Après la guerre, de nouveaux sites industriels virent le jour, comme l'usine d'aluminium RUSAL de Krasnoïarsk et l'usine métallurgique 'KrasMaj'.(d'après Wikipédia).
Souvenirs du fleuve large et puissant, Ienisseï (en russe : Енисей),de la fontaine qui le personnifie, de la rue Karl Marx et de la rue de la Paix et ses boutiques, mais surtout du musée régional avec les souvenirs, objets et vêtements brodés des peuples premiers des forêts et des bords des affluents du fleuve.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire