mercredi 30 janvier 2013

 Acro...bates! Le Grand C Cie XY

Tout pour séduire: De l'humour,de la poésie, de l'adresse et de l'imagination, la jeunesse et du charme.

 
site : http://ciexy.com/

Et ils nous ont tenu en haleine plus d'une heure trente de pyramides humaines en sauts périlleux sur les épaules d'un ou de deux autres ! Bravo et merci!
Dix-sept acrobates, voltigeurs, équilibristes s’envoient en l’air pour ne jamais redescendre. En quête de hauteur et d’apesanteur,

mardi 29 janvier 2013

Le vin d' Alsace sera-t-il bon cette année ?

Riquewihr sous la neige



Le vignoble alsacien a gardé jusqu'à dimanche une couche de neige glacée et craquante...


Le village  et les vignes d'Heiligenstein



Maintenant que tout a retrouvé les gris et bruns de l'hiver, ceci est juste un petit hommage à l'Alsace enneigée!

dimanche 20 janvier 2013

Il a neigé sur Mulhouse, samedi.

Une bonne couche de neige poudreuse a, dans la nuit, transformé le paysage... Et elle est encore là car il fait froid et les gens restent pour la plupart bien au chaud.


Magie du blanc: blanc des sols, des arbustes et ciel blanc pardessus tout...

vendredi 18 janvier 2013

Flamenco d'aujourd'hui par Andrès Marin.

Tuétano, la moelle... Spectacle déroutant, danseurs fascinants. Quoi dire de plus? C'était existentiel comme toujours en flamenco mais on avait du mal à suivre...

          

mercredi 16 janvier 2013

Orient mon amour!!
A la Filature, ce soir, de la musique populaire et savante, on nous a embarqué pour l'Orient. C'était formidable, mémorable et exemplaire, tantôt dansant, tantôt mélancolique...   
" Le groupe Bratsch invite de magnifiques personnalités des musiques arabo-andalouses, judéoespagnoles et des Balkans, à le rejoindre autour de l’oeuvre du poète Salah Al Hamdani qui a fui il y a trente ans l’Irak de Saddam Hussein et qui pose maintenant les mots de son exil sur les sons du oud. Trois autres voix transcendent le concert et lui donnent toute son émotion. Celles de deux grandes chanteuses : Sandra Bessis, née à Tunis, l’une des plus grandes interprètes des musiques séfarades, et Kamilya Jubran, fille d’un fabricant palestinien d’instruments traditionnels, l’une des plus belles voix de la chanson arabe moderne. Enfin, celle de Dan Gharibian qui sait comme personne exprimer toutes les couleurs de l’Arménie et des Balkans, ainsi que les sentiments de tous ceux dont le destin est sur les routes..."


                    

mardi 15 janvier 2013

A Hunawihr, c'est l'hiver...




 




Les touristes envolés, le vin à l'abri dans les caves, un peu de neige sur les toits, c'est l'hiver mais Hunawihr, un de ces beaux villages qui jalonnent la route des vins d'Alsace, ne manque pas de charme. 


Il mérite bien que l'on s'y promène et que l'on s'y attarde, de l'église fortifiée sur la colline aux façades colorées des maisons de vignerons dont certaines affichent des dates anciennes...

samedi 12 janvier 2013

  Au théâtre, ce soir... 
"Les serments indiscrets" de Marivaux.

Mise en scène:Christophe Rauck, site : www.theatregerardphilipe.com

 « Il est question de deux personnes qui s’aiment d’abord et qui le savent, mais qui se sont engagées à n'en rien témoigner et qui passent leur temps à lutter contre la difficulté de garder leur parole en la violant », avertit Marivaux en préalable aux Serments indiscrets.





Une si belle langue, celle du beau XVIIIème... Et au delà des rebondissements de l'intrigue, les sentiments, le désir de liberté individuelle, la peur d'un amour qui vous échappe, tout cela reste d'une actualité brûlante. La mise en scène et le jeu très contemporain des acteurs renforce cette sensation de proximité.
Du beau théâtre!

mardi 1 janvier 2013

Bagard, entre Alès et Anduze...


http://www.ville-de-bagard.fr/

C'est un petit village qui a grandi ces dernières années, grâce à sa proximité d'Alès, en lotissements qui grimpent à l'assaut des collines...


"Il fut construit sur l'enceinte d'un château fort ayant appartenu aux Templiers d'Alès et destiné sans doute à protéger la route d'Alès à Anduze. De l'ancien château, il reste une tour d’angle rond au Sud ouest et de beaux linteaux, parfois voûtés, en pierres de taille dans les caves des maisons sur le pourtour Sud.
L'église Romane du XIIème siècle est sans doute l'ancienne chapelle du château, mais pouvait servir de réduit défensif. Construite en pierres taillées dans le calcaire "bleu" local, elle est très sobre d'allure. Elle fut consacrée à St Saturnin. En partie ruinée, elle fut réparée en 1686, mais incendiée en 1702 par les Camisards, sa réfection fut assez maladroite." (Site de la ville de Bagard- Historique.)






 Le centre  est donc très ancien, groupé autour d'une église forte de style roman. 
   Des travaux en cours permettent de voir les voûtes de l'une d'elle.












Les pierres de certaines maisons semblent provenir  des anciens murs d'enceinte. 



A la sortie sur la route d'Anduze, une modeste chapelle rappelle par sa croix huguenote que nous sommes à la lisière du pays parpaillot, là où se sont battus les Camisards contre les Dragons de Louis XIV au début du XVIII ème siècle, les tenant en échec près de quatre années. A quelques dizaines de kilomètres  se trouve le Musée du Désert, musée de cette résistance à l'autorité qui venait de supprimer d'un trait de plume l’Édit de Nantes et la tolérance religieuse en France. Sous les châtaigniers et dans des lieux retirés dans la montagne  se réunissaient ces protestants têtus restés fidèles à leur foi que l'on a appelé les huguenots. 

Le 3 Octobre 1702, les camisards ruinèrent et incendièrent, à nouveau l'église.
Dans l'actuelle maison Raspal, fut tué Jourdan le commandant d'une partie des troupes royales qui avaient tué au combat le prédicant Vivent.
Les  29 et 30 avril 1703, lors d'une bataille entre les troupes de Cavalier et les troupes royales environ 300 camisards moururent. La Tour de Bilhot qui appartenait à la famille du seigneur local et où s'étaient réfugiés les camisards, fut brûlée.

Voir pour plus de détails le site de Bagard et celui du Musée du Désert:  www.museedudesert.com



La mairie-école, de l'autre côté du vieux village avec son horloge en fronton, a un air de déjà vu. Elle a été remplacée par des bâtiments modernes, un peu plus loin, ce qui explique ses volets fermés et son air désuet, abandonné. Comme l'abreuvoir et sa fontaine, cette école date de la troisième République, témoin des efforts de culture populaire de la fin du XIXème. 
Un village comme tant d'autres, un peu moins connu et un peu moins défiguré que d'autres de cet ancien bassin houiller des Cévennes.