Découverte d'un peintre mulhousien, impressionniste peu connu: 
Julien Gustave Gagliardini:

Le fort carré d'Antibes

 De son vrai nom Julien Gustave Gaillardin, ce peintre et graveur  est né à Mulhouse le 1er mars 1846 et mort à Paris en 1927. À partir de 1869, il expose au Salon des portraits et des scènes de genre. Puis il abandonne les sujets historiques au profit du paysage auquel il se consacre à partir des années 1880, représentant surtout des sites d'Auvergne et du Midi, ses sujets de prédilection jusqu'à la fin de sa vie.

Barques de pécheurs sur la plage

A l'occasion d'une exposition  de paysages, au musée des Beaux Arts de Mulhouse, on a pu voir un tout petit tableau (1889?) un retour de pêche, dans les tons sombres et surtout très libre dans la façon de peindre. tableau intrigant et qui m'a permis de découvrir ce peintre.Les grands impressionnistes lui ont fait de l'ombre mais il vaut mieux que l'oubli voire le mépris dans lequel on a maintenu son œuvre au XX ème siècle.

Surprise: Au réveil tout était blanc et givré!

 
A Mulhouse et dans toute l'Alsace, il a neigé en ce début de printemps. 
 Et nous qui guettions les premiers bourgeons, les premières fleurs, nous voilà à nouveau dans les frimas! Brr...





 Bien sûr, dans les Vosges et avec le soleil l'enchantement opère et l'on oublie le froid et le gel...
Comme ici, à Moosch, dans la vallée de Thann.

                                                                                                                                                                       

Une "Réserve" au nord de Munich!

Étonnant  cet endroit près des lacs de gravières situées à quelques kilomètres au nord de Munich était silencieux et presque vide en cette fin d'hiver, mais il est paraît il animé et vivant dès les premiers vrais beaux jours. Il y a même une église de ferrailles et une yourte bibliothèque en plus de quelques tipis: c'est le "Reservat".

                          

Ah! Munich! 
Sa bière et ses bretzels, ses musées....

Un petit tour au redoux dans la cité bavaroise et hop ça repart!

Un petit début de printemps, des découvertes au fil d'une promenade et puis une visite à la Fondation Brandhorst proche des grands musées... Quel plaisir de revoir les grands tableaux de Cy Twombly, la série appelée la bataille de Lépante et la série des Roses, géantes, colorées, énigmatiques.

Taï Chi : Pour donner envie de s'y mettre...


           

A Strasbourg l'hiver s'est attardé...

Photos mélancoliques et brumeuses prises lors d'une balade dans le vieux Strasbourg, samedi dernier. Depuis le soleil est sorti de la cachette où il se terrait et ça fait sacrément du bien!

                             

Connaissez vous Rastatt?

 Chez certains des souvenirs lointains de cours d'histoire refont surface, mais la plupart des français n'en savent rien! Et pourtant, située non loin de la frontière franco allemande dans la plaine du Rhin 65 km au nord de Strasbourg cette ville a de quoi surprendre!

                 
Ouvrons Wikipédia et voilà en quelques lignes quelques rencontres historiques entre les deux nations:

"Rastatt, citée pour la première fois en 1084 sous la forme « Rasteten », fut incendiée par les troupes françaises en 1689.

Le margrave Louis-Guillaume de Bade (1655-1707), dit Louis le Turc, fit de Rastatt une petite place-forte et y éleva un château destiné à remplacer sa résidence de Baden-Baden.

Le 6 mars 1714, sous les hospices de la régente Sibylle Augusta de Saxe-Lauenbourg y était signé le traité de Rastatt, en annexe au traité d'Utrecht, qui mettait fin à la guerre de Succession d'Espagne.

Jusqu'en 1771, Rastatt fut résidence (non exclusive) des margraves de Bade de la branche dite de Baden-Baden.

De novembre 1797 à avril 1799 s'y tint le second congrès de Rastatt, lequel avait pour objectif d'accorder des compensations aux princes allemands dépossédés de leurs États sur la rive gauche du Rhin, annexée par la France. Ce congrès échoua après l'attentat, fomenté par l'Autriche, contre plusieurs négociateurs français.

En juillet 1849, les troupes prussiennes s'emparèrent de la forteresse de Rastatt, après la tentative de révolution libérale (à laquelle participèrent de nombreux Badois) contre le fonctionnement de la Confédération allemande.

De par la présence des Forces françaises en Allemagne de 1945 au début des années 2000, de nombreuses familles françaises ont habité la ville."

Souvenir du temps brumeux...

La cathédrale de Strasbourg

La petite France

Ruelle du vieux Strasbourg

C'était hier encore, à Strasbourg ou la semaine dernière à Rastatt en Forêt Noire. Paysages et villes baignaient dans une brume laiteuse. Il y avait encore de la neige dans les fossés et sur les Vosges.
On oublie vite au retour du soleil l'espèce de mélancolie frileuse qui nous étreignait il y a si peu de temps!

Adieu Stéphane Hessel...

 C'était un grand monsieur, humaniste et optimiste mais surtout résistant et engagé jusqu'au bout. S'indigner et s'engager, les mots de ses dernières années, ont eu des retentissements planétaires et ce n'est pas fini!On se sent un peu tristes et orphelins mais en souvenir de lui, nous mènerons des actions subversives et pacifiques pour un horizon de paix et de justice...

          

On peut également revoir la belle émission Empreinte qui lui a été dédiée sur France2 et où il parle aussi de son amour de la poésie, de la nature et des femmes.

http://pluzz.francetv.fr/videos/empreintes.html