La Mine... toute une histoire!
Une retenue sur le Gardon d'Alès, le barrage des Camboux, alimentait en eau la centrale thermique qui brûlait le charbon des derniers puits exploités dans les années 70 jusqu'à la fermeture des derniers puits.
C'est là que nous sommes allés par ces temps de canicule chercher un peu de fraîcheur... Et méditer sur le passé minier de ce coin de montagne.
La Grand Combe (Gard)
Ville champignon surgie pendant la révolution Industrielle, celle-ci est érigée en commune en 1846, à partir de quatre communes. La vallée fut l'un des berceaux de l'exploitation des Mines de charbon des Cévennes, dès le Moyen Âge, mais c'est véritablement vers 1780 sous l'impulsion de Pierre-François Tubeuf que démarra une exploitation proto-industrielle beaucoup plus rationalisée avec fonçage de puits, boisage des galeries etc.
La Compagnie des Mines de la Grand’Combe et des chemins de fer du Gard fut créée en 1836 par le grand capitaine d'industrie Paulin Talabot(1799-1885). Ainsi dès 1841, La Grand-Combe et Alès sont reliées au réseau sur l'actuelle ligne des Cévennes, pour désenclaver les gisements de charbon du bassin houiller d'Alès. La « Ligne des Cévennes » est prolongée en 1867 jusqu'à Brioude via Chamborigaud. La Grand-Combe devient chef lieu de canton en 1858.
La Compagnie de la Grand'Combe a en outre porté à sa perfection le « paternalisme », une doctrine sociale fondée sur la satisfaction des besoins matériels et spirituels de la main-d'œuvre qu'elle veut s'attacher. L'ouvrier est pris en charge de la naissance à la mort : il a droit à la gratuité du logement, du chauffage, de la scolarité, des soins, à des vivres à prix coûtant, il touche un très bon salaire. En échange il doit se plier à une morale et une pratique religieuse sans faille. Pour toucher la paye, l'ouvrier devait se montrer à l'église! De sorte qu'on peut dire qu'il y a eu à la Grand-Combe une alliance entre le trône et l'autel jusqu'à la première guerre mondiale.
(D'après Wikipédia)
L'histoire des mines de La Grand Combe (Gard)
La découverte du charbon sur le territoire de la commune fut à l'origine de l'exploitation du bassin houiller des Cévennes. La compagnie des mines de la Grand’Combe fut créée en 1836 et en 1837. L’industrie minière prend son essor au XIXème siècle avec la conquête des basses vallées et la création de villes nouvelles comme La Grand'Combe, reliée dès 1840 au Rhône par l’une des toutes premières voies ferrées. Jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, le niveau des rendements des mines de charbon va stagner. La nationalisation intervenue en 1946 regroupe les compagnies. Les Houillères du bassin des Cévennes ainsi créées embauchent et modernisent l’activité. Un record de production est atteint en 1958 avec 3 300 000 tonnes avec un effectif de 20 000 ouvriers sur l'ensemble du bassin houiller d'Alès - La Grand’Combe.
Le puits "Ricard"
Il est à lui seul très impressionnant. Il permettait la descente des "cages" jusqu'à 801 mètres de profondeur. Ce puits, le plus profond de tout le bassin, a été construit entre 1932 et 1935 et fermé en 1978.A côté du chevalement en métal, renforcé de béton après l’incendie du puits, le bâtiment de culbutage des berlines a été conservé. Les berlines qui sortaient du puits, étaient dirigées vers le culbutage par des voies inclinées pour vider le charbon. Il tombait dans une trémie au sous-sol et était dirigé vers les ateliers de traitement par tapis roulant.
Le Puits Ricard et la mine constituent le principal vestige de cette histoire. Les édifices de la Vallée Ricard sont inscrits à l'inventaire des Monuments Historiques. Le site se visite ainsi qu'une "Maison du Mineur".
(D'après le site de la mairie de la Grand Combe http://www.lagrandcombe.fr )
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