vendredi 11 septembre 2015

Alès, porte des Cévennes?

Le nom d’Alès apparaît sous la forme Alesto  à l'époque mérovingienne, ensuite sous la forme latinisée Alestum en 1120, puis Alest en 1190 et 1344, Alez ou Allès en 1435, Alais à partir de 1694. En 1926, le nom de la ville est fixé.


Le blason est directement hérité de la famille noble du marquis Bérard de Montalet de Saint-Pierre (son château est le château de Montalet de Rousson), grande famille nobiliaire du Languedoc, qui fut maire d'Alès.


http://www.alescevennes.fr/

Alès est situé sur le Gardon que traverse la route Régordane qui va de la Méditerranée à l'Auvergne.


La ville d’Alès bénéficie d’une histoire riche, des Volques Arécomiques à la Charte d’Alais, en passant par les guerres de religion, dont la Paix d’Alais (1629) et la révolte des Camisards (1702-1704) furent des événements marquants.

 En juillet 2008, sur la colline de l’Ermitage, on a découvert  la plus grande mosaïque de France datée du temps de Jules César ce qui laisse à penser que la cité au Ier siècle avant Jésus-Christ était située sur une importante voie d’échanges et beaucoup plus vaste et plus riche qu’on ne le supposait! En fin de période, développement d’une petite agglomération de maisons de bois autour de l’actuelle place Saint-Jean. Parmi les habitants de cette époque, des prospecteurs partent extraire l’or des rivières, le plomb argentifère de Carnoulès, le fer de Trepeloup. Au début de l'époque mérovingienne  une monnaie locale porte le nom de “Alesto”, dérivé du mot “fer” en phénicien.



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