Océan et soleil... Visite aux Glénan!
                               
L'archipel des Glénan  « les Glénan » est  situé à environ 10 milles marins au large de Concarneau  dans le Finistère.L'archipel de Glénan se compose de neuf îles principales et d'un grand nombre d'îlots. Cet ensemble géologique granitique aurait autrefois été une seule et même île.

Le roi Gradlon aurait donné les îles de l'archipel aux moines de Saint-Gildas-de-Rhuys ; ils en revendiquent la propriété depuis l'an 399, mais aucune trace de cet acte n'a été conservé.Il reste propriété de l'abbaye jusqu'à la Révolution Française.
L'archipel constitue un abri intéressant pour les corsaires pratiquant la guerre de course. Dès lors qu'une guerre est déclarée, des forbans viennent se cacher dans ces îles.  Les corsaires des Glénan ne prennent pas pour cible les gros convois armés, mais les barques de marchand. En 1647, cinquante navires sont ainsi rançonnés par des pirates. On cherche vainement à les déloger!
L'archipel et les roches l'environnant provoquent de nombreux naufrages, et les récits abondent de nombreuses "fortunes de mer" au fil des siècles, qui sont une providence pour les îliens.
Mais les îliens se portent aussi parfois au secours des navires en difficulté, par exemple lors du naufrage de L'Étiennette, de Saint-Brieuc, le le 28 décembre 1775 ou de la frégate La Royale, qui fait naufrage sur les roches Les Pourceaux le 5 août 1781, mais dont la cargaison est récupérée et transportée jusqu'à Concarneau.
La construction d'un fort est décidée sur l'île de la Cigogne.La construction du fort se déroule laborieusement. Le fort ne sera jamais vraiment terminé.

 Alain de Kernafflen de Kergos devint le nouveau propriétaire de l’archipel à partir de 1791 (l'archipel est alors vendu comme bien national) et après l’intermède de l’occupation anglaise pendant l’Empire, il tente de développer l’élevage de bovins,de chevaux et de porcs ainsi que des cultures de blé, seigle et orge en installant des fermiers sur l’île Saint-Nicolas, puis sur d’autres îles (le Loc’h, Penfret, Drénec et Quignénec), à partir de 1819. L’expérience dura une quarantaine d’années, jusqu’à sa mort de  mais fut peu concluante.
Ce n'est qu'après la deuxième guerre mondiale que l'île connait un véritable essor avec l'école de voile « Les Glénans » implantée sur le site depuis 1947. ( Voir www.glenans.asso.fr)

Pendant l’été 1945, deux anciens résistants, Hélène et Philippe Viannay, découvrent en naviguant les îles Glénan et y reviennent l’été suivant. Philippe Viannay, alors directeur de France-Soir, décide en 1947 de fonder le CFI (Centre de formation internationale), destiné à favoriser des rencontres d’étudiants venus du monde entier, et installe un premier centre de vacances, six grandes tentes, sur l’île du Loc’h, avec la permission de la famille Bolloré, propriétaire de l’île. En 1948, une activité de loisirs nautiques commence. Les années suivantes le CFI se développe et s'installe sur l'île de Penfret, puis sur l'île de Drenec et enfin à Fort Cigogne avec des activités nautiques diversifiées à bord de bateaux conçus pour la pratique de la voile de loisirs, les Vauriens, Caravelles, Corsaires,
Mousquetaires. Mais l'île n'est habitée qu'à la belle saison, les tempêtes et les marées la rendant peu hospitalière l'automne et l'hiver.
 (D'après Wikipédia)