Anduze, adossé à St Julien

Anduze, la Porte des Cévennes...

Connaissez vous ce petit village du Languedoc, si bien bâti près du Gardon qui débouche d'un défilé marqué par deux monts calcaires: St Julien et Peyremale? Les Cévenols l'appellent fièrement "la porte des Cévennes"!

Le Gardon et Peyremale

Son histoire commence au néolithique mais c'est surtout au moyen âge et  aux temps des rois qu'il doit son aspect, ses ruelles étroites, la place du marché couvert et sa fontaine pagode aux tuiles vernissées, la tour de l'horloge, son château et son grand temple...

La seigneurie d'Anduze, dès le début du X ème siècle était alors l'une des plus puissantes du Languedoc. Elle battait monnaie et ses membres s'intitulaient marquis et prince d'Anduze. En 1266, la seigneurie d'Anduze fut rattachée à la couronne de France.  Anduze fut aussi le berceau de la sériciculture française et devint le centre régional du négoce de la soie et de la laine. L’élevage de ver à soie et la fabrication de fil de soie semble avoir existé dans les Cévennes dès la fin du XIIIè siècle. Un acte notarié de 1296 cite l’existence d’un certain Raymond de Gaussargues d'Anduze, 
« trahandier" c'est à dire tireur de soie.
www.museedelasoie-cevennes.com

"Assemblée du Désert" après la révocation de l'édit de Nantes.

Aux XVI et XVII ème siècles,  Anduze était un centre important du protestantisme cévenol. La ville fortifiée, qui comptait 6 000 habitants en 1570, était le quartier général des forces protestantes du Midi.

En 1573 la ville devient le centre d'une sorte d'État huguenot. Anduze fut la base de la résistance du duc de Rohan en 1622. Après la Paix d'Alès en 1629 elle  a du  démanteler ses remparts. 

 Lors de la révolte des Camisards elle se trouva au coeur de la tourmente de 1702 à 1710.

 Au XIX ème siècle avec les révolutions industrielles, Anduze connut un nouveau développement économique (filatures de soie, bonneterie, chapellerie), avant d'être frappée par la récession, comme l'ensemble des Cévennes au XXème siècle.

Depuis le XVIIe siècle, Anduze est incontestablement la capitale cévenole de la poterie, le célèbre vase d'Anduze est connu dans le monde entier. On en trouve dans tous les châteaux du Languedoc et à l'Orangerie de Versailles. La production continue dans plusieurs ateliers.

 D'après Wikipedia et le site de la ville d'Anduze 

http://www.anduze-tourisme.com/


                     

Bonnes Fêtes!
Que la vie vous soit douce et festive en ces derniers jours de l'an 2015! Chérissez ceux qui vous entourent et courage: les jours rallongent et l'hiver passe...

Adieu Bratsch!

Ce soir à la Filature de Mulhouse, ce fut un concert exceptionnel, l'un des derniers du groupe Bratsch avec des "invités" bourrés de talent, six de leurs enfants!
Ils passent du romani à l’italien et de l’arménien au français,ils ont  su imposer un langage original à partir des traditions puisées par-delà le Danube. Leurs barbes ont blanchi mais leur musique est jubilatoire!

On a eu du mal à rester sagement dans son fauteuil, leur musique donne des fourmis dans les jambes et tout le corps...

www.bratsch.com

              

Vive l'hiver et les lumières des marchés de Noël!

                                   

Berlin, Berlin...

                         

A Berlin aussi on pensait à Paris...

Devant l'Ambassade de France à Berlin, près de la Porte de Brandebourg, il y a des fleurs et des messages de tristesse et de soutien. de jeunes enfants, des adultes de tout âge se recueillent ou écrivent un petit mot dans un cahier. 

                   

            Émouvant et rassurant!

                                 

Une grande tristesse...


Après 69 ans de paix, voilà des jours de tristesse et de deuil, de crainte pour nos libertés et d'abord pour la première, la liberté d'expression!




Une pensée pour tous ces jeunes parisiens morts vendredi soir et pour leurs proches...
 
Restons ouverts au monde et solidaires contre et en dépit des menaces de fanatiques ignorants et brutaux! 

Archie Shepp, un grand monsieur du jazz et son Big Band!

Une soirée à vous donner la pêche pour longtemps! Du swing et de la vigueur, de l'énergie et de belles vibrations! A regretter que les fauteuils de la Filature soient si profonds et confortables... Ce vieux grand monsieur du jazz était bien entouré de jeunes musiciens de différents horizons et le public a fortement apprécié le concert.



                    

Viva München!!!

Un petit tour à Munich pour Halloween! Temps d'arrière saison ensoleillé et affluence de vacances scolaire... 




Un vrai plaisir de déambuler de la Kaufingerstrasse au Viktualienmarkt en passant par la Marienplatz et son hotel de ville néogothique flamboyant!

 



 Même pas peur des enfants déguisés en squelette ou sorcière le soir du 31 octobre... 

On pourrait se croire dans une petite ville du centre des Etats Unis!





                                                                                                                                                      

Quand l'art abstrait balbutiait en Russie...

Suprematismus: Non-objective composition Malevich 1915

A la Fondation Beyerler à Riehen près de Bâle (Suisse), des tableaux de Malevich et de ses amis pour reconstituer en partie l'exposition 0.10 de 1915 où furent présentés à Saint Pétersbourg des tableaux révolutionnaires dont le célèbre tableau de Malevich: Carré noir.

Photo de Olga Rosanowa, Xenia Boguslawskaja et Kasimir Malewitsch dans l‘exposition 0,10, 1915, Russisches Staatsarchiv für Literatur und Kunst, Moscou

Il y avait beaucoup de femmes peintres parmi ces jeunes iconoclastes de la peinture, elles avaient voyagé, étudié à Paris ou Berlin, connaissaient Picasso et Braque...

Maria Vasilyeva, Rooftops (Fontarabia), 1915, Huile sur toile, 72 x 59 cm, collection V. Tsarenkov

Cette exposition passionnante et foisonnante, réunit des toiles venues de toute l'Europe et même d'Asie  Centrale où des passionnés ont dû les cacher sous Staline!

The Last Futurist Exhibition of Painting 0,10, Petrograd, winter 1915/16. The Malevich room with Black Square and other Suprematist paintings. Russian State Archives

Mon regret: Pourquoi ne pas avoir exposé les toiles de 0.10 comme jadis, en les regroupant sur un mur, pour montrer combien les recherches des artistes étaient vivantes ou ludiques?
Alignées et bien espacées les œuvres de Malevich perdent de leur force et sont quasi sacralisées... Trahison? Ou bien image de l'art aujourd'hui?

La deuxième partie de Musée est consacrée aux œuvres contemporaines inspirées du mouvement suprématiste. Intéressant  mais pas bouleversant, parfois ironique ou monumental...
A voir! absolument! 

 www.fondationbeyeler.ch/fr

La baie de Marseille 

Quel beau temps sur La Couronne, près de Martigues en Provence!

   www.lacimade.org/
http://www.valeurajoutee.lacimade.org/

Vue de la terrasse!

Le temps était au beau fixe à la Couronne lors de la Session de la Cimade, le WE dernier!
Pourtant les sujets évoqués étaient graves: Accueil de l'étranger, nouvelles lois sur l'asile et le séjour des étrangers. Un constat plutôt triste malgré les récits d'expériences d'accueil et de sensibilisation réussies.


Changement de perspective!

Carte d'une artiste d'Aix en Provence: Changement de point de vue!

La présence d'environ 250 équipiers bénévoles de la Cimade donnait de l'espoir et du courage, il y avait même un air de fête dans la salle et sur la terrasse avec vue sur la mer...

Grand beau temps sur le FIG 
à Saint Dié des Vosges!

2015, le Fig avait choisi l'imaginaire contre l'actualité... D'abord déconcertée j'ai suivi quelques tables rondes et conférences aux thèmes curieux mais intéressants : "A quoi servent les pays de fiction?" "les continents imaginaires" "les imaginaires de la ville métropolitaine...""Imaginations cartographiques..." "L'Australie, un pays pour les imaginaires."
Je me suis demandée, en cette année où des questions aussi importantes que le réchauffement climatique et l'afflux de réfugiés en Europe agitent les populations et les scientifiques, quelle mouche avait piqué les responsables du FIG. Ce décalage explique sans doute l'affluence limitée constatée...

Je n'ai pas boudé mon plaisir de suivre les débats autour des thèmes avancés mais tout de même...
Reste le soleil au dessus de la Meurthe et de la ville et la douceur de ces journées d'octobre!

Le Temple St Etienne et le vortex!
    C'est beau le upcycling! Une oeuvre d'art éphémère en plein cœur de Mulhouse!

       

Beauté du vignoble alsacien...
A vélo de Rouffach à Eguisheim, la beauté des vignobles en ce début d'automne met en joie.

Les Trois châteaux veillent en sentinelle au dessus de Wettolsheim... 

Le Gewurtzstraminer n'est pas encore ramassé.















 C'était la fête à Eguisheim!
L'un des villages préférés des français était animé cet après midi là!

Bretzels et Kougelhopfs appétissants attirent le passant...

 
 Le vent dans le nez ce n'était pas facile d'avancer mais le spectacle des petits villages et des vignes fraîchement vendangées compensait la difficulté!

"Coup fatal" à La Filature!
Un spectacle extraordinaire, des musiciens et danseurs  de Kinshasa, un chanteur d'opéra africain chantant l'Orphée de Glück, l'ensemble passant du baroque au swing congolais! Un régal!
www.kvs.be / www.lesballetscdela.be
"Coup Fatal est un concert à la base, qui fusionne de flamboyantes phrases baroques, de savantes références européennes et toute une incroyable richesse d’apports divers et inventions actuelles, africaines et internationales. Mais c’est aussi un concert mis en corps, en attitudes et en costumes par le fameux chorégraphe belge Alain Platel..."

http://www.lafilature.org/fr/spectacles/coup-fatal1.html

Départ vers 9 h 45 de la place de la Réunion.

Mulhouse et son patrimoine industriel... 
A vélo, un tour de 2 heures dans Mulhouse avec pour thème le patrimoine industriel avec pour guide Marie Claire Vitoux.

 Marie Claire Vitoux, brillante et érudite spécialiste de l'Histoire de Mulhouse nous a passionné, fait découvrir des lieux de l'industrie et enchanté d'anecdotes sur le passé des entrepreneurs mulhousiens, Dollfuss, Schlumberger et Lesage.

 Arrêt devant la Fonderie, ancienne fabrique de locomotives devenue Faculté de Droit et Economie...

Le trajet était agréable, le long du canal et du Grand Bassin...












Une promenade romantique jusqu'à la Place Jeune où se trouvait la grande usine textile Schlumberger détruite à la fin de la deuxième guerre mondiale et qui couvrait l'espace de la Tour de l'Europe et de l'Avenue de l'Europe.

 Arrêt ensuite devant l' ancienne Tuilerie Lesage dont les briques et les tuile à la fin du XIXème siècle ont servi à bâtir les nouveaux quartiers tout autour...
Aujourd'hui un grand centre de sports, un restaurant et des commerces y sont installés. Sur l'une des dernières cheminées grimpe une drôle de cigogne!



Enfin, dernière halte devant ce qui reste de l'usine DMC, usine qui intégrait tous le travail du textile: filage, tissage, impression dans un vaste enclos. Plus de 6000 ouvriers y travaillaient avant la guerre. Il ne reste qu'une petite unité. L'ensemble a été acheté par la ville et des projets pour l'avenir sont en cours d'élaboration. 

!

Le Vercors de la Résistance

                           

En visite par une belle journée du mois de juillet sur les lieux des combats de la Résistance contre les troupes nazies (Juillet 1944), nous pensions à tous ces jeunes, à tous ces habitants des hauteurs du Vercors assassinés et tués au combat. Alors que des milliers de réfugiés des guerres du moyen orient débarquent en Europe pensons que la barbarie et la guerre ont ravagé nos pays il y a à peine plus de 70 ans! Des milliers d'européens ont du fuir et ont trouvé asile en Grande Bretagne ou en Amérique...
Remember!!!

Alès, porte des Cévennes?

Le nom d’Alès apparaît sous la forme Alesto  à l'époque mérovingienne, ensuite sous la forme latinisée Alestum en 1120, puis Alest en 1190 et 1344, Alez ou Allès en 1435, Alais à partir de 1694. En 1926, le nom de la ville est fixé.


Le blason est directement hérité de la famille noble du marquis Bérard de Montalet de Saint-Pierre (son château est le château de Montalet de Rousson), grande famille nobiliaire du Languedoc, qui fut maire d'Alès.


http://www.alescevennes.fr/

Alès est situé sur le Gardon que traverse la route Régordane qui va de la Méditerranée à l'Auvergne.

La ville d’Alès bénéficie d’une histoire riche, des Volques Arécomiques à la Charte d’Alais, en passant par les guerres de religion, dont la Paix d’Alais (1629) et la révolte des Camisards (1702-1704) furent des événements marquants.

 En juillet 2008, sur la colline de l’Ermitage, on a découvert  la plus grande mosaïque de France datée du temps de Jules César ce qui laisse à penser que la cité au Ier siècle avant Jésus-Christ était située sur une importante voie d’échanges et beaucoup plus vaste et plus riche qu’on ne le supposait! En fin de période, développement d’une petite agglomération de maisons de bois autour de l’actuelle place Saint-Jean. Parmi les habitants de cette époque, des prospecteurs partent extraire l’or des rivières, le plomb argentifère de Carnoulès, le fer de Trepeloup. Au début de l'époque mérovingienne  une monnaie locale porte le nom de “Alesto”, dérivé du mot “fer” en phénicien.

En Cévennes, chaque maison a sa treille...
et son rang de vignes! Et vive le temps des "vendanges"!

                          

A Breisach, entre Rhin et Forêt Noire,
                               
                              
Breisach , cité souvent malmenée par l'Histoire, qui fut même par deux fois française est aujourd'hui un agréable lieu de promenade. Du belvédère de l'église St Etienne la vue est belle de la vallée du Rhin à la Forêt Noire. On aperçoit de l'autre côté du fleuve l'Alsace avec Neuf Brisach, la ligne au loin des Vosges. Les romains en avait fait un poste important sur le limes, la frontière, et un empereur y a séjourné. De nos jours Breisach se veut européenne comme l'indique la sculpture placée devant la mairie.

Martin Schöngauer (Statue de Bartholdi)

Mais ce qui retient encore plus l'attention du promeneur se trouve dans l'église. Ce sont les fresques représentant le Jugement Dernier peintes à la fin du XVème siècle par Martin Schöngauer. Bien qu’abîmées (restaurées avec soin de 1990 à 1993) les figures, les visages sont d'une vie et d'une modernité étonnantes. Ce grand précurseur de Dürer et Michel Ange y a travaillé plus de quatre ans. Il est mort vraisemblablement de la peste début janvier 1491 mais on ne sait pas vraiment où et comment.



L'oeuvre la plus connue du "Beau Martin" peut être admirée à Colmar, sa ville natale, dans l'Eglise des Dominicains. Il s'agit  de "La vierge au buisson de Roses".