mardi 26 novembre 2013

OUROBOROS

Handspring Puppet Company
mardi 26 novembre 2013 et mercredi 27 novembre 2013 à 20h

L’ouroboros est un symbole antique qui représente le cycle de la vie. Souvent figuré sous les aspects d’un serpent qui se mord la queue, il est présent dans ce spectacle via une scène circulaire. 

Façon de dire, à l’instar de la metteuse en scène Janni Younge, que « nous nous recréons constamment et que les histoires de nos vies commencent à l’instant même où celles-ci se terminent ».




 L’histoire racontée est une histoire d’amour. Celle qui verra une danseuse et un poète trouver le courage de s’engager l’un envers l’autre. 

Un spectacle poétique et sensible, les poupées sont belles et leurs "porteurs" très expressifs. l'histoire simple et complexe à la fois se déroule en tableaux nombreux où l'on a tout le temps de voir et sentir ce qui se passe.
Courez les applaudir! A soutenir absolument!!!
lwww.quaternaire.org/fr/han/Handspring-Puppet-Company.html

dimanche 24 novembre 2013

Un jour à Kazan au Tatarstan....



Un beau dimanche à Kazan (en tatar : КазанQazan, littéralement « chaudron » ; en russe : Казань ce fut trop court! Dans la capitale de ce pays des Tatares, fondée vers l'an mil par les Tatars de la Horde d'or venus des steppes d'Asie Centrale nous n'avons vu que le centre et le kremlin.
La ville a aujourd'hui plus d'un million d'habitants et parait prospère, sans doute les retombées du pétrole trouvé dans les plaines proches de la Volga.  





Kazan est aussi un centre universitaire et industriel ainsi qu'un important nœud de communications traversé par le transsibérien. C'est également le centre religieux musulman de Russie. La mosquée toute neuve, bâtie en 2005 avec le soutien de l'Arabie saoudite s'appelle Koul Sharif en souvenir d'un héros tatare tué lors du siège perdu contre Ivan le terrible en 1552. Cette mosquée est située au bord du kremlin, visible du centre ville, presque en face de la cathédrale de l'Annonciation élevée par les Russes aussitôt après la conquête... Les familles tatares qui visitent la mosquée semblaient plus en quête d'identité que de spiritualité, chose compréhensible après tant de siècles d'oppression russe!






L'après midi s'est passé avec les familles tatares dans la zone piétonne , au pied de la forteresse, shopping et restaurant, dans l'animation et la détente. les contrastes sont visibles entre pauvres et nouveaux riches, comme ailleurs en Europe, pas plus apparemment.



Mes regrets: La Volga, juste entraperçue des hauteurs de la forteresse appelle à la promenade et à la croisière, large, peuplée d'îles, vraie souveraine de la région! Et bien sûr, ne pas connaitre la langue pour entrer en contact avec des gens si attirants.


vendredi 22 novembre 2013

Maloya à la Filature! 

Une soirée passionnante avec deux groupes de musique, Gran Kino et des chanteurs sud africains et Christine Salem venue avec ses deux percussionnistes de la Réunion avec son chant profond , puisant dans ses racines africaines...
www.christinesalem.com/
                                                                                                                                           
                     
Le maloya est, avec le séga, l'un des deux genres musicaux majeurs de La Réunion.Il est l'héritier des chants des esclaves. Si des instruments y sont rajoutés, le roulèrest prépondérant pour le maloya. Des instruments traditionnels comme le kayamb, le pikèr, le sati ou le bobre sont aussi courants et restent la base du maloya traditionnel.
Le maloya est classé au Patrimoine culturel immatériel de l'humanité de l'UNESCOdepuis le 1er octobre 20091.
Le terme « Maloya » a plusieurs significations suivant les dialectes de l'Afrique de l'Est. Au Mozambique, Maloya signifie : incantation, sorcellerie ; au Zimbabwe : Grand sorcier ; en Bambara : honte, et à Madagascar "Maloy Aho" veut dire : Parler, dégoiser, dire ce que l'on a à dire", dans de nombreux dialectes africains il signifierait "peine, douleur, mal être". (D'après Wikipédia.)

mardi 19 novembre 2013

Sur l'Iénisséï,Krasnoïarsk...


 Une ville grise sous la pluie et ses beautés surannées où se mêlent les souvenirs des marchands russes venus faire des affaires en Sibérie, des soviétiques entre grands bâtiments de prestige et passage des prisonniers du Goulag...
 Krasnoïarsk a été fondée en juillet 1628 et était à l'origine un ostrog (forteresse de frontière). Des militaires, commandés par le cosaque Andreï Doubenskoï, arrivèrent au confluent de la rivière Katcha et du fleuve Iénisseï et construisirent une fortification afin de se protéger des Tatars alors présents sur les rives du fleuve Iénisseï. La forteresse fut baptisée "Krasny Iar" (Красный Яр, le ravin rouge), du nom du lieu de sa construction. Krasnoïarsk est la troisième ville de Sibérie avec 1 million d'habitants en 2012.





Pendant la période du stalinisme, la ville fut un important centre du Goulag. Le camp de travail le plus important était le Kraslag ouKrasnoïarskyi ITL (1938-1960) comprenant deux unités basées à Kansk et Rechioty.
Durant la Seconde Guerre mondiale, une douzaine d'usines furent transférées d'Ukraine et de Russie occidentale vers Krasnoïarsk et ses environs, stimulant ainsi le développement industriel de la ville. Après la guerre, de nouveaux sites industriels virent le jour, comme l'usine d'aluminium RUSAL de Krasnoïarsk et l'usine métallurgique 'KrasMaj'.(d'après Wikipédia).


Souvenirs du fleuve large et puissant,  Ienisseï (en russe : Енисей),de la fontaine qui le personnifie, de la rue Karl Marx et de la rue de la Paix et ses boutiques, mais surtout du musée régional avec les souvenirs, objets et vêtements brodés des peuples premiers des forêts et des bords des affluents du fleuve.



        

lundi 11 novembre 2013

Mémoire du massacre des Romanov... 






A Ekaterinbourg depuis quelques années on se souvient du massacre des Romanov. Une église de marbre aux bulbes dorés s'élève à l'emplacement de la maison du marchand Ipatiev où les bolcheviques avaient enfermé le tsar Nicolas II et sa famille. Ils les ont exécutés dans la cave la nuit du 16 juillet 1918.
Leurs corps ont été transportés et jetés dans des puits de mine abandonnés de Ganina Yama à 16 km au nord est de la ville.Depuis l'église orthodoxe russe a fait construire là un monastère et sept églises de bois, au milieu de la forêt. C'est un lieu de pèlerinage très fréquenté dont la beauté et la paix frappe le visiteur.
Chaque année, le 16 juillet, des milliers de pèlerins font le trajet à pied en procession de l'église-sur-le-sang au monastère. Pourquoi tant de ferveur et d'intérêt? Notre chauffeur et notre guide furent d'accord pour souligner que c'était le souci de montrer que ce crime n'est ni oublié ni accepté et non un culte du tsarisme.




                                             

dimanche 10 novembre 2013

Hé! Petit retour à Ekaterinbourg... En images!


                                    


Une ville dynamique, la quatrième de Russie par sa population, des industries et pas seulement sidérurgiques ou mécaniques, elle surprend par ses contrastes, les tours de bureaux et d'habitations modernes, près du plan d'eau qui servit autrefois à activer les marteaux des fonderies du XVIIème et XVIIIème siècles. 





On y trouve les statues des deux envoyés du tsar Pierre le Grand, Vassili Tatichtchev (ancêtre de Jacques Tati?) et Wilhem de Geninn qui ont développé la cité autour des fonderies et forges impériales.

Comme les autres villes que j'ai pu visiter c'est un méli mélo d'architectures du classique au néo moderne en passant par les immeubles soviétiques pas très beau mais très intéressant. 





Derrière les dernières maisons de bois du quartier littéraire se dressent les tours et bulbes de la cathédrale-sur-le-sang qui a été érigée au début des années 2000 à l'emplacement de la maison du marchand Ipatiev où les milices bolcheviques ont exécuté le tsar Nicolas II, sa famille et ses serviteurs en 1918. Monument expiatoire et mémoriel très spécial où le vendredi, jour des mariages, les couples affluent et se font photographier devant la croix ornée des statues de la famille impériale. 







A 35 km de la ville dans la forêt, à Ganina Yama, autour des puits de mines abandonnés et comblés où les miliciens, de nuit avaient enterrés les corps, s’élèvent des églises de bois et les bâtiments d'un monastère orthodoxe. 



Des groupes serrés de pèlerins ou/et touristes attentifs. Les femmes doivent enrouler une longue jupe rouge sombre et se couvrir la tête d'un foulard. Le lieu n'est pas triste mais paisible, le bois des bâtiments, les bulbes dorés au milieu des troncs sombres des conifères de la taïga forment un ensemble sans âge et surprenant.

mardi 5 novembre 2013

Quelques jours à Munich...

Et entre douceur, froidure et soleil, en alternance aléatoire, une visite au musée de Lenbachhaus, rénové et agrandi, nous a permis de replonger dans les tableaux du mouvement "Blaue Reiter". 



Rue de Murnau de Kandisky

Ce sont des tableaux sublimes, colorés et audacieux des années de l´avant première guerre mondiale. Marck, Macke, Kandisky, Gabrielle Munter, Jawslinki et d´autres moins connus ont réinventé la peinture.






Le cheval bleu de Franz Marck concentré de force tranquille et de douceur en est la preuve...