Bonnes fêtes et adieu 2020!
Et le pire n'est pas toujours à venir... Même si à l'horizon 2021 se profilent déjà les réformes préparées puis repoussées pour cause de pandémie: Réforme des retraites, diminution de l'assurance chômage, travailler donc plus plus, plus longtemps et pour des clopinettes!
Alors si cela ne vous plaît guère, signez et envoyez la carte suivante à l’Élysée, à votre député pour info etc... Enfin bougez vous!
Chouchi, ville martyr pour la troisième fois...
En 100 ans , plusieurs pilonnée, détruite: En mars 1920, 20 000 arméniens y sont massacrés, la Conférence de la Paix à la fin de la 1ère Guerre Mondiale ayant donné le Karabagh à l’Azerbaïdjan alors qu'il était peuplé par les deux peuples depuis le moyen âge. En 1830, alors que la région est dominée par la Russie des tsars, la ville est divisée en deux: à l'est les turcophones musulmans et à l'ouest les arméniens. La population arménienne a beaucoup grandi au XIXème et dans toute la région il y a de fortes tensions.
Peu de temps après, l'Armée Rouge envahit le Caucase et en 1923, malgré des promesses faites aux arméniens, la région devient une région de la nouvelle République soviétique d'Azebaïdjan avec comme capitale Stepanakert. Chouchi n'a plus que 5000 habitants et dans les années 1960, une partie était encore en ruines.
Dès la fin de l'URSS, les arméniens du Haut Karabagh prennent les armes et c'est une guerre terrible jusqu'en 1994. Le 9 mai 1992, la ville est prise par les arméniens, des quartiers entiers sont détruits et encore aujourd'hui en ruines. Les azéris quittent la ville et la région. Le Haut Karabagh s'appelle la République d'Artsakh et s'autoproclame État indépendant avec comme capitale Stepanakert. Seule l'Arménie le reconnaît et le soutient, reliée par un corridor avec ce petit état. Un contingent de soldats russes garantit le cessez le feu.
Le 8 octobre 2020, nouvelle guerre, les azéris soutenus militairement par mes turcs, bombardent Chouchi et la ville est reprise en novembre, en partie détruite, la cathédrale qui avait été reconstruite en 1994, en partie détruite. Les arméniens partent vers l'Arménie ou ce qui reste du Haut Karabagh en brûlant leur maisons, arrachant les arbres... Les russes arrivent pour surveiller l'application des nouveaux accords de cesser le feu.
Que de misères! Nationalisme et religions, haines ancestrales et irrationnelles... Brrr... L'ombre des horreurs des XIXème et XXème siècles plane sur nos têtes.
Des envies de voyage...
Quand on est confiné et tout seul dans son appartement, on rêve et on voyage dans sa tête... Furieuse envie d'aller droit devant prendre l'air d'ici et d'ailleurs, souvenir des routes déjà suivies et tant pis si ce n'est pas politiquement correct en ces temps de réchauffement climatique de souhaiter retourner en Chine ou en Russie, de réaliser enfin le projet d'aller au Vietnam ou simplement dans le Finistère, à Lille ou à Bordeaux!
La vision de la grande carte du monde, près de mon bureau, avec ses petites épingles de couleur rouge sur les lieux déjà visités et de couleur jaune sur ceux que je souhaite encore voir avant de trépasser, me rend nostalgique! Quand pourrons nous bouger de plus d'un kilomètre?
Falaises d’Étretat sur la côte Normande
Promenade au bord de l'Ill...
Une attestation de sortie bien remplie, mes bâtons, mon appareil photo et en avant pour une heure de balade: Soleil et ciel bleu, le long de l'Ill une petit tour qui redonne le moral!
L'automne a encore des couleurs et il reste quelques ragondins , des poules d'eau et même un héron gris surpris en plein toilettage...
Le long des berges, il y a depuis l'été une très belle et intéressante expo photos de Jessica Auer et Guillaume Collignon, sur le thème de la fonte des glaciers et les perturbations liées au tourisme de masse et au changement climatique.
L'Artsakh, un petit pays en sursis?
Retrouvées dans mes archives... les images d'un voyage dans l'Artsakh , nom arménien du Haut Karabagh, petit pays attaqué cet automne par l'Azerbaïdjan qui l'avait perdu au terme de la guerre de 1988 à 1994. 100 000 arméniens accrochés à leurs montagnes du Caucase, fragile entité face au géant voisin soutenu par la Turquie. Leur seul espoir un soutien renouvelé de la Russie. Regarder ces images aujourd'hui c'est émouvant et poignant. Une pensée pour Chouchi, ville martyre pour la deuxième fois!
Un endroit magique:
https://www.cirquenavacelles.com/
Un cromlech cévenol!
Des menhirs par dizaine et un cercle quasi complet, un cromlech de bonnes dimensions sur le Causse de Blandas, près du village du même nom et à deux pas de la route s'il vous plaît, intéressant et étonnant!
Et moi qui pensais bien connaître les Cévennes, me voilà surprise et intriguée...
Cromlech: Un cromlech est un monument mégalithique préhistorique constitué par un
alignement de monolithes verticaux (menhirs), formant une enceinte de
pierres levées, généralement circulaire. Parfois un menhir est placé au
centre.
Les cromlechs sont beaucoup plus rares que les autres monuments mégalithiques.La plupart paraissent dater, en Europe notamment, de l'âge du bronze (-2500 ans à 1000 ans avant JC ).
On ne peut aujourd'hui expliquer précisément la fonction de ce type de monument. Certains chercheurs avancent l'idée de lieu de rassemblement cultuel tandis que d'autres préfèrent l'idée d'un lieu d'observation des astres ou de la Lune.
On trouve encore 25 dolmens et 55 menhirs sur le Causse de Blandas dont certains ont été rénovés.
Les cromlechs sont au nombre de trois à avoir été identifiés avec certitude mais au moins six existaient anciennement. Un a été détruit par le passage d'une route et deux autres par des aménagements fonciers mais ils étaient déjà dans un état de conservation assez précaire auparavant.
Sur ce Causse aride, presque sans arbres, que venaient faire nos ancêtres celtes au pied de ces monuments imposants? Combien étaient ils? Mystère!
Les Meuses de Ganges (Hérault)
Si vous passez à Ganges, traversez le pont en direction de Cazilhac et suivez le chemin des meuses le long du canal qui alimente les jardins en eau.
Le jour d'octobre où nous avons fait la balade, le canal avait été vidé de son eau à la suite des fortes crues de la fin du mois de septembre dont la vallée portait encore les stigmates. Il parait que tous les beaux jardins en contrebas étaient couverts de 30 cm d'eau boueuse et il a fallu vider et nettoyer le canal.
Voilà quel est son aspect habituel:
C'est donc un ensemble impressionnant et fonctionnel!
Les Cévennes et la beauté de l'automne...
On ne parle que des "épisodes cévenols" et des dévastations des crues des torrents mais pas de ces superbes journées ensoleillées d'une sorte d'été indien qui font qu'au début de l’automne on aime se promener sous les châtaigniers ou là haut sur les Causses dans les chemins empierrés et au milieu des herbes sèches... Souvenirs de cueillettes de champignons et de châtaignes grillées sur un feu de bois dans une poêle trouée spécialement pour ça!
Et cet automne, il y a eu la découverte de sites nouveaux, témoins d'une histoire lointaine: Le cromlech de Blandas sur le Causse.
Ah! Le plaisir du spectacle vivant!
Et "La chambre d'Isabella"
reprise par la troupe Need Company de Jan Lauwers et en particulier dans le rôle d'Isabella Viviane de Muyinck, sur la scéne de La Filature de Mulhouse! ça vit, ça danse et chante autour des objets africains de la collection du père de Jan Lauwers, il y a plein de choses à voir et à entendre... Un plaisir à ne pas manquer!
Le Trio Aïrés à la Filature!
Premier concert de jazz avec deux formations, le Trio Aïres suivi du Quartet de Théo Girard. Super soirée dont on sort joyeux et plein d'espoir en ces temps de menaces virales... Malgré le masque, les spectateurs ont montré beaucoup d'enthousiasme!
"
Le Trio Aïrés de la trompettiste Airelle Besson, d’une part, réunit trois orfèvres du son. Comme elle, le pianiste Édouard Ferlet et le contrebassiste Stéphane Kerecki se distinguent par la précision de leurs gestes, leur maîtrise des espaces et des silences, leur singulière élégance. Un jazz qui n’a rien à envier à une musique de chambre des plus raffinées, qui virevolte autour de thèmes de Ravel, Saint-Saëns, Bach..."
En fin d'été, le canal du Rhône au Rhin...
C'est encore l'été mais il y a des signes qui ne trompent pas:
Les cygnes profitent encore un peu du canal avant la migration, les arbres changent de couleur et on ramasse les premières noix...
A vélo il fait bon et chaud
Le passage d'une péniche dans une des nombreuses écluses demeure un événement fascinant.
Voyage le long de ce vieux canal endormi!
Hello!
Le mois d'août est passé si vite... De grosses chaleurs en Alsace et dans le Sud et un virus qui nous menace encore!
Les Pyrénées en famille, à 1100 mètres d'altitude au pied du col d'Aspin, vue sur le massif de l'Arbizon et le lac de Payolle...
Sans oublier la délicieuse garbure chez Germaine, dégustée en bonne compagnie sous la tonnelle. Miam...
Si vous n'avez jamais mangé de garbure,ce plat paysan des Pyrénées, chou, légumes dont des haricots blancs de saison mijotés avec des viandes diverses avec à la fin un confit de canard et de la saucisse locale!
Vive les Pyrénées!
Les Vosges, c'est le pied!
En 910, les Vikings s'installent à l'embouchure de la Tella, un fleuve profond qui se jette dans la mer. Ils le surnomment Djúpr « la profonde » ou Djúpá « la rivière profonde ». Les pêcheurs occupent sporadiquement le site pour pêcher le hareng. 
